Je me demande si l'humanité ne serait pas accro à l'addiction. Alcool, café, clopes, drogues en tous genres, séries, relations plus ou moins destructrices, sexe... on passe de l'une à l'autre... A tel point que quelqu'un qui ne boit pas d'alcool est considéré comme suspect dans une soirée. C'est mon cas, je sais de quoi je parle. En plus je ne fume ni clopes ni pétards, comment vous dire que je passe pour la nana la plus louche du monde.
J'ai (presque) tout arrêté : je ne fume plus, je ne bois plus ni alcool ni café, no sugar, no gluten, no CHOCOLATE!!! Si je vous jure... Mais bon, du coup, j'en ai trouvé d'autres, des addictions : accro aux amandes grillées vous y croyez à ça? Accro aux noisettes grillées aussi. Aux yaourts parfois. Enfin l’objet de mon addiction change, mais je dois avouer ne pas réussir à n'être accro à rien.
Je sais pas, il y a peut être quelque chose dans le fait de manquer, de ne pouvoir résister, de se ruer sur quelque chose, de ne plus s'arrêter, jusqu'à l'overdose... Vous me suivez?
Du coup je me dis que tant qu'à être accro, autant bien choisir son addiction. J'en connais une qui fait transpirer. Souffler, s'essouffler, qui donne du plaisir, de la joie, qui fait grandir, qui fait toucher la vastitude, qui fait toucher l'humain. Qui n'est pas destructrice. Et qui permet même d'éliminer les toxines des autres addictions...
Et si la danse était cette addiction?
Alors, on danse?